La forte dépendance au pétrole a affaibli l’économie angolaise ces dernières années. Pour stimuler la croissance, le gouvernement s'est lancé dans un programme économique soutenu par le FMI. Le programme est sur la bonne voie, selon l'institution, malgré la persistance des risques.

La croissance du PIB angolais se consolidera en 2023, alors que l'inflation est en baisse. L'information émane d'un communiqué du Fonds monétaire international (FMI) publié jeudi 23 février.

Après les Fonds, la croissance coûtera 3,5% cette année, soit 0,7 point de plus qu'en 2022 et 2,4 points de plus qu'en 2021. Cette croissance sera soutenue par le programme de réformes structurelles en cours par les autorités et appuyant le secteur non pétrolier. . La résilience de celui-ci, ainsi que la hausse des prix du pétrole et l'amélioration de la production pétrolière contribueront également à la bonne santé de l'économie, poussant même la croissance globale à environ 4% à moyen terme.

Quant à l'inflation, elle a baissé de plus de 13 points, passant de 27.0% fin 2021 à 13.8% fin 2022. Pour cette année (2023), les projections du FMI se situent à 12.3%. Toutefois, elle devrait poursuivre sa trajectoire de baisse progressive, et passer à un taux à un chiffre en 2024, indique le Fonds. Cette réduction de l’inflation sera incluse « sous l'effet de la baisse des prix mondiaux des denrées alimentaires, de la hausse du kwanza et des efforts antérieurs de la banque centrale pour resserrer la politique monétaire ».

Bien que la dynamique économique des pays d'Afrique centrale soit à féliciter, les Fonds notent également plusieurs facteurs de risque. Les vulnérabilités persistantes et l'incertitude mondiale élevée, et particulièrement la persistance des risques pour la stabilité des prix pourraient endiguer la croissance. L'institution recommande que des ajustements ambitieux et favorables soient apportés à la croissance pour répondre aux objectifs du programme de réforme.

« Le rapport des dernières publications au PIB a été réduit de 17,5 points de pourcentage du PIB, selon les estimations, pour s'établir à 66,1 % du PIB, grâce à un taux de changement plus fort. Selon les estimations, la balance courante serait largement excédentaire en 2022, de sorte que la couverture des réserves en devises étrangères serait adéquate. », indique le FMI.

Source : EcomNewsAfrique