Les travaux de la 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine ont débuté mercredi à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc.


Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, préside la délégation marocaine à cette session qui se tient en prélude au sommet ordinaire des chefs d’État, prévu les 15 et 16 février.
Lors de son intervention lors de cette réunion, dans le cadre des élections du nouveau leadership de l’UA, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné la vision royale selon laquelle le Maroc ne cherche pas à acquérir le leadership en Afrique, mais c’est à l’Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership.

Le ministre a cité, à cet égard, le Discours Royal prononcé lors du 28ᵉ sommet de l’Union africaine (UA) en 2017, dans lequel Sa Majesté le Roi avait affirmé : « …certains avancent que, par cet engagement, le Maroc viserait à acquérir le leadership en Afrique. Je leur réponds que c’est à l’Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership ».

Bourita a souligné que le Royaume a pris la décision responsable de participer aux élections afin de mettre à la disposition de l’organisation les profils les plus qualifiés pour contribuer au rayonnement de cette institution.

« La participation à cette compétition salutaire n’émane pas d’une volonté hégémonique comme certains pourraient le suggérer. Au contraire, elle est le reflet d’un attachement viscéral au panafricanisme et aux causes nobles du continent et de ses citoyens », a-t-il ajouté. Elle est également la traduction fidèle de la ligne de conduite dictée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, dans son discours du 31 janvier 2017, a ajouté le ministre.

Bourita a souligné que « nous avons besoin, plus que jamais, de leaders capables d’alléger le poids de la bureaucratie qui pèse sur notre Organisation, de rendre son mode de gestion plus transparent, plus connecté aux réalités africaines et de rendre ses actions sur le terrain plus efficaces, et d’être capables de mettre fin à l’isolement qui empêche une bonne coordination entre ses divers organes ». Sans un leadership fort et déterminé à la tête de l’Organisation panafricaine, les objectifs attendus risquent de rester de simples vœux, a-t-il insisté.

La réunion du Conseil exécutif sera marquée, en particulier, par l’élection de cinq membres du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA. Six commissaires de l’UA seront également élus, et le rapport annuel sur les activités de l’Union et de ses organes sera examiné.
Cette réunion examinera également les projets d’ordre du jour et les décisions qui seront présentés lors du 38e sommet de l’UA.


Source de l'article : l'observateur