Les Émirats arabes unis (EAU) continuent de consolider leur position comme principal investisseur en Afrique, avec des contributions significatives aux énergies renouvelables et au développement des infrastructures
Des projets d'énergie solaire en Afrique du Nord aux initiatives d'infrastructure à grande échelle en Afrique de l'Est et de l'Ouest, les initiatives soutenues par les Émirats arabes unis transforment le paysage du continent. Cependant, des préoccupations subsistent concernant les pratiques de travail et les normes environnementales.
La Dre Carole Nakhle, présidente du Arab Energy Club, a partagé ses réflexions sur ce sujet crucial lors d'une interview exclusive. Elle a souligné ce qui distingue l'approche des Émirats arabes unis de celle d'autres investisseurs internationaux. « Les ÉAU apportent une combinaison unique de vision stratégique et de puissance financière, ainsi qu'un accent sur les partenariats à long terme », a déclaré la Dre Nakhle. Cependant, elle a insisté sur l'importance pour les gouvernements africains d'adopter un rôle proactif afin de garantir que ces projets génèrent des bénéfices tangibles pour leurs citoyens.
« Il s'agit de trouver le bon équilibre », a-t-elle affirmé, appelant les responsables africains à mettre en place des cadres solides qui protègent les intérêts locaux tout en encourageant les investissements étrangers.
Le Zimbabwe lutte contre la montée des contrefaçons.
L'économie du Zimbabwe est confrontée à une menace croissante due aux produits contrefaits, qui nuisent non seulement aux entreprises légitimes, mais représentent également de graves risques pour la santé publique. Des produits pharmaceutiques falsifiés aux aliments frelatés, le problème a atteint des niveaux alarmants.
Pour faire face à cette situation, l'Autorité fiscale du Zimbabwe (ZIMRA) a intensifié ses efforts pour surveiller et contrôler l'entrée des produits contrefaits. Avec des mesures de sécurité renforcées aux frontières et des campagnes de sensibilisation du public, le gouvernement cherche à protéger les consommateurs et à préserver l'intégrité de son marché.
Le correspondant Keith Baptist rapporte que, malgré ces efforts, des défis subsistent, notamment des ressources limitées et l'ingéniosité des contrefacteurs. Néanmoins, les autorités restent déterminées à éradiquer cette menace, reconnaissant ses implications économiques et sociales à long terme.
L'économie africaine montre des signes de reprise.
Les perspectives économiques de l'Afrique offrent une lueur d'espoir au milieu de l'inflation, de l'augmentation de la dette et des défis climatiques. Selon les projections récentes, la croissance du PIB du continent devrait passer de 3,4 % en 2024 à 3,7 % en 2025, soutenue par l'amélioration de la situation économique dans les principales économies régionales, telles que le Nigeria, le Kenya et l'Afrique du Sud.
Cette reprise modeste est soutenue par des réformes structurelles, une augmentation des investissements dans des secteurs clés et une reprise des prix des matières premières. Cependant, les experts avertissent que, pour parvenir à une croissance durable, il sera essentiel de s'attaquer à des problèmes systémiques tels que le chômage des jeunes, les déficits d'infrastructure et la crise climatique.
Source de l'article : africanews