L'Algérie a mis en place une série de politiques visant à éliminer sa dépendance aux combustibles fossiles.
Le pays riche en pétrole et en gaz investira massivement dans les énergies renouvelables, conformément à la stratégie de transition énergétique du gouvernement.
« L'Algérie bénéficie de plus de 3 000 heures de soleil par an. Certaines régions du pays disposent de 3 900 heures par an, notamment les plateaux et le désert", a déclaré à la BBC le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Le Programme algérien des énergies renouvelables vise, à court et moyen terme, à créer une capacité de production de 15 000 MW d'énergie solaire, augmentant ainsi la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays, qui n'est actuellement que de 1%.
La société nationale pétrolière et gazière Sonatrach prévoit de remplacer ses centrales électriques conventionnelles dans tout le sud du pays par des centrales d'énergie renouvelable d'une capacité de 1 300 MW.
L'Algérie a également annoncé le déploiement de 1 000 chargeurs de véhicules électriques dans ses 58 provinces d'ici mars de cette année, afin de promouvoir la durabilité dans le secteur des transports, très polluant.
Le nouveau budget annuel a également imposé une interdiction générale sur la fabrication et l'importation de véhicules diesel.
Les constructeurs automobiles locaux doivent également lancer une gamme de véhicules électriques pour poursuivre leurs activités, conformément au budget.
Le ministre a également exprimé le grand intérêt de son pays pour les nouvelles technologies et les diverses applications de l'hydrogène en tant que contributeur important à sa transition énergétique propre.
Source : BBC Afrique