La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) devrait générer pour l'Afrique une augmentation de 1,2 % de son PIB et de 0,9 % de son bien-être d'ici 2045.

Selon le rapport économique sur l’Afrique 2025, publié à l’occasion de la 57ᵉ session de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), qui s’est tenue du 12 au 18 mars à Addis-Abeba, la forte inflation, les déficits budgétaires et la vulnérabilité de la dette restent des obstacles majeurs à la croissance. Le rapport indique que le ratio dette/PIB de l’Afrique devrait passer de 67,3 % en 2023 à 62,1 % en 2025, mais que les coûts du service de la dette restent prohibitifs, ne laissant aucune marge pour les dépenses de développement

Pour soutenir la ZLECAf, l’Afrique devra investir 120,83 milliards de dollars dans des équipements de transport d’ici 2030, tout en rationalisant la réglementation afin d’améliorer l’accès au marché et de favoriser l’innovation, selon le rapport.

Les mesures de facilitation du commerce, telles que l’harmonisation des procédures douanières et la réduction des obstacles non tarifaires, sont essentielles pour tirer pleinement parti de la Zone, indique le document.

Il convient de rappeler que cette 57ᵉ session de la CEA s’est tenue sous le thème : « Faire progresser la mise en œuvre de l’Accord établissant la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine : proposition d’actions stratégiques transformatrices ».

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