Résilience climatique : les solutions fondées sur la nature gagnent du terrain à la Banque mondiale

Plus de 100 projets de la Banque mondiale ont eu recours à des solutions fondées sur la nature entre 2012 et 2021, avec une augmentation rapide depuis 2018. Cela représente un montant cumulé d'engagements d'environ 5,5 milliards de dollars (voir Figure 1) selon une nouvelle étude du Global Programme sur les solutions fondées sur la nature pour la résilience climatique (GPNBS), un domaine spécialisé relevant du Fonds mondial pour la prévention des risques de catastrophe et le relèvement (GFDRR) de la Banque mondiale.

La moitié de ces projets étaient hybrides, utilisant à la fois des infrastructures « vertes » (naturelles) et « grises » (construites), tandis que les autres faisaient appel à des interventions entièrement vertes. Par ailleurs, plus de 65 d’entre eux % ont été conçus ou mis en œuvre avec la participation de la population, ce qui a permis de répondre aux besoins locaux tout en favorisant l’adhésion des communautés impliquées. De même, 65 de ces projets % ont reçu le label « Genre » de la Banque mondiale, ce qui signifie qu'ils se sont efforcés de lutter contre les disparités entre les sexes par le biais d'analyses, d'actions ciblées et d'indicateurs de suivi pour mesurer les résultats.

Source de l'article : INFO AFRIQUE