La hausse des prix des matières premières et l’augmentation des exportations de produits énergétiques vers l’Europe ont permis au continent d’enregistrer un excédent commercial de 18,1 milliards de dollars en 2022.
Selon un rapport publié le 14 juin par la Banque africaine d'exportation et d'importation (Afreximbank), le commerce intra-africain a connu une croissance de 18,6% en 2022, pour atteindre 193,17 milliards de dollars.
Il a été ajouté que le commerce intra-régional représentait l'année dernière 151 TP3T du commerce total du continent.
Le rapport souligne également qu’il existe un potentiel inexploité important dans ce domaine dans la plupart des sous-régions du continent. En fait, l’Afrique australe reste le principal moteur du commerce intra-africain. Cette sous-région représente 47,4% de l'ensemble des échanges commerciaux entre les pays du continent.
Les faibles proportions de commerce intra-régional dans d’autres sous-régions suggèrent d’importantes opportunités de croissance à l’ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Le rapport révèle également que la valeur totale du commerce intra-régional et extra-régional de l'Afrique a augmenté de 20,91 TP3T en 2022, pour atteindre 1 430,1 milliards de dollars, malgré un environnement mondial difficile.
Les exportations du continent ont totalisé 724,1 milliards de dollars au cours de l'année écoulée (soit une augmentation de 26,81 TP3T par rapport à 2021), tandis que les importations se sont élevées à 706 milliards de dollars (soit une augmentation de 15,51 TP3T).
La forte augmentation des exportations dans un contexte de hausse des prix des matières premières et l'augmentation des exportations de produits énergétiques vers l'Europe ont permis à l'Afrique de dégager un excédent commercial de 18,1 milliards de dollars en 2022, ce qui représente une croissance de 145% par rapport à 2021.
Cependant, Afreximbank note que les exportations africaines se caractérisent par une forte prédominance des matières premières, tandis que les exportations de produits manufacturés restent concentrées dans un nombre limité de pays et de secteurs.
Source : EcoNews