Les dernières années ont vu une explosion de la cybercriminalité à l’échelle mondiale. Le nombre de cyberattaques réussies a plus que doublé au cours des cinq dernières années. Cette tendance inquiétante se vérifie également en Afrique.
En 2023, le continent a enregistré le nombre le plus élevé de cyberattaques par semaine par organisation.
Ces cyberincidents peuvent avoir des conséquences désastreuses pour les entreprises et les gouvernements, allant de l'interruption des opérations commerciales au vol massif de fonds et à la fuite de données sensibles.
Selon la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, le manque de préparation face aux cybermenaces pourrait coûter annuellement en moyenne jusqu'à 10 % du PIB des pays africains.
L'ingénierie sociale intervient dans 52 % des attaques réussies contre des organisations et dans 91 % contre des individus en Afrique.
Environ 29 % de ces attaques utilisent de faux sites imitant des pages d'authentification d'entreprises, de banques ou de systèmes de paiement.
L'un des principaux défis pour le continent réside dans l'insuffisance des infrastructures de sécurité informatique.
Près de 90 % des entreprises africaines n'ont pas de protocoles de cybersécurité, ce qui les rend extrêmement vulnérables aux attaques.
Face à cette situation critique, des experts appellent à une réforme de l'approche de la cybersécurité en Afrique, alors que le continent s'engage dans une transformation numérique.
Source de l'article :africanews