Cette année, le Sénégal rejoint le club des puissances gazières, notamment grâce au projet de la Grande Tortue Ahmeyim (GTA). Il a déjà obtenu le statut d'observateur au sein de l'"OPEP du gaz" avant de devenir membre à part entière.
Le Sénégal est officiellement devenu membre du Forum des Pays Exportateurs de Gaz (Gas Exporting Countries Forum/GECF), une organisation intergouvernementale visant à défendre les intérêts des principaux pays exportateurs de gaz naturel, a annoncé le ministère sénégalais du pétrole dans un communiqué.
Le Sénégal fait un pas de plus vers l'exploitation responsable de ses ressources naturelles au bénéfice de la population, souligne le ministère.
L'intégration du Sénégal porte à 20 le nombre d'États membres de ce forum fondé en 2001, comprenant 12 pays membres tels que l'Algérie, la Libye, le Nigéria, l'Égypte, la Russie, le Qatar, et huit pays observateurs, parmi lesquels figurent l'Angola, le Mozambique, l'Irak, la Mauritanie, la Norvège et d'autres pays.
Selon ce groupe, ses membres représentent 70 % des réserves prouvées de gaz dans le monde et 51 % des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).
L'adhésion de Dakar en tant que membre observateur de ce forum, également connu sous le nom d'"OPEP du gaz", a été officialisée lors du septième sommet de l'organisation qui s'est tenu à Alger du 29 février au 2 mars 2024.
Créé en 2001, le GECF vise à permettre aux pays membres d'anticiper collectivement les évolutions du marché du gaz naturel et de développer l'exploitation de leurs ressources dans les meilleures conditions, notamment sur le plan économique et environnemental.
Contrairement à l'OPEP, le Forum ne se présente pas comme un cartel de producteurs et n'établit pas de quotas de production pour ses membres.
Le Sénégal devrait rejoindre cette année le club des grandes puissances gazières mondiales, notamment grâce au début de la production du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Ce gisement, découvert à 60 kilomètres au large de la côte sénégalo-mauritanienne, contient plus de 900 milliards de mètres cubes de gaz.
Source de l'article : africanews